Humains et animaux dans les agricultures alternatives La domination en question
dimanche 3 novembre 2019
Novembre 2019. Sous la coordination de Michel Streith, Denise Van Dam et Jean Nizet, sort l’ouvrage Humains et animaux dans les agricultures alternatives. La domination en question. Un chapitre de cet ouvrage, par Michel Streith et Armelle nugier, à partir d’enquêtes ethnographiques de terrain et de la mobilisation de concepts empruntés à la psychologie sociale, propose une approche renouvelée de notre relation aux animaux « nuisibles ».
L’ouvrage :
Van Dam D., Nizet J., Streith M., 2019. Humains et animaux dans les agricultures alternatives. La domination en question. Dijon, Éducagri éditions.
Résumé de l’ouvrage :
Depuis quelques années, la question des relations entre les humains et les animaux de divers statuts (animaux de rente, de compagnie, nuisibles) suscite de nombreux débats portés par des groupes influents, des individus passionnés ou encore des scientifiques engagés.
L’ouvrage apporte un éclairage original sur ces débats en analysant, à partir de différents points de vue disciplinaires en sciences sociales, des expériences mises en place dans le cadre d’agricultures alternatives. Les textes proposés mettent en évidence la possibilité et l’intérêt d’une approche des relations humains/animaux en termes de domination douce.
Le chapitre :
Streith M., Nugier A., 2019. Les relations inter-groupes à l’épreuve du campagnol terrestre. In Van Dam D., Nizet J., Streith M., (coord.), Humains et animaux dans les agricultures alternatives. La domination en question, Dijon, Éducagri éditions, 223-237.
Résumé du chapitre :
Les prairies auvergnates sont régulièrement mises à mal par le campagnol terrestre, rongeur prolifique qui se nourrit des racines de l’herbe. Les préjudices financiers pour les éleveurs sont importants. Mais, les solutions chimiques d’éradication sont remises en cause en raison de leur dangerosité. Cette situation provoque des tensions, parfois très vives, entre différents groupes sociaux : éleveurs, chercheurs, élus, naturalistes, écologistes, chasseurs, touristes, randonneurs. A partir d’enquêtes ethnographiques de terrain auprès de groupes minoritaires (piégeur, éleveur bio) et de la mobilisation de concepts empruntés à la psychologie sociale, les auteur-e-s proposent une approche renouvelée de notre relation aux animaux « nuisibles ».